NICOLA ORIOLI

VIRTUAL SAX.

Commentaires d'auditeurs, musiciens, admirateurs et délateurs :


Certaines musiques s’affirment comme des lumières, intenses ou faibles,
mais toujours en éclairage direct.
D’autres apparaissent en creux, comme la gravure, les négatifs de photo ou
le théâtre d’ombres. Comme si la musique n’était là que pour donner corps
et vie au silence, forme et durée à l’indifférencié.
Chez John Lurie, avec qui la musique d’Orioli a une parenté indéniable, on
peut parler d’une tradition « blanche » en opposition à la tradition
d’improvisation noire américaine. Dans le cas d’Orioli, musicien formé à
toutes les écoles possibles du vieux continent, il s’agirait plutôt de
cette recherche musicale proprement européenne, qui intègre le « savant »
et le populaire, l’écrit et l’« oral », l’expérimental et le connu.
D’une démarche de collectionneur, comme le Bartok des Microkosmos, de
mécanicien de précision, tout autant que de tunnelier au long court, Orioli
creuse « dans la masse » une musique d’une absolue homogénéité qui procède
de ces vocations contradictoires.

Paul Kristof - violoncelliste


"L'exploration de sons et doigtés exotiques au saxophone
s'inscrivent souvent dans des thématiques au vocabulaire
inutilement prétentieux (sic). Nicolas, tu réussis à nous emmener
dans une histoire d'une grande fraîcheur, sans taboux esthétiques.

Tu joues malicieusement (qui l'aurait crû) de 2 mondes,
l'un virtuel et imagé avec les effets (sujet premier de la suite)
et l'autre qui tient d'une vision populaire du saxophone :
les riffs, gammes blues, traits virtuoses.

Tu as organisé très habilement tes sujets, un peu
à la façon d'un receuil de nouvelles.
L'aspect autobiographique de ton ouvrage est
très frappant et l'on prend beaucoup de plaisir
à te découvrir toujours un peu plus.

Migrations, Voyage et Chorale sont pour moi les
moments forts de ta suite. Ce sont aussi les plus sereins,
comme une preuve de la générosité de ta démarche.
En résumé, Virtual Sax est une réussite.

Je ne peux m'empêcher d'ajouter que l'urgence'
qui t'a habité lors de la composition de Virtual Sax
a été pour moi une grande émulation.
Merci Nicola."


Charles Schneider – Saxophoniste

 


Cher Nicola,
Comme tu le sais j’ai eu l’occasion d’écouter « Virtual Sax » lors de la
présentation que tu en as fait aux élèves professionnels de l’EJMA-Lausanne.
Ton travail est remarquable, tant au point de vue de ton interprétation,
comme toujours impeccable, que du point de vue du concept lui-même, qui
permet aux élèves d’entendre la mise en application des différentes
techniques dans un cadre avant tout musical. Tes qualités d’interprète, de
compositeur et ton sens de l’humour ont fait de cette présentation un moment
inoubliable. Encore bravo !

Philippe Cornaz vibraphoniste –
directeur de l’ EJMA-Lausanne



J’ai reçu ton CD hier et je n’avais pas le temps de vraiment l’écouter...
J’ai mis juste le premier morceau comme ça pour voir et ...
du coup j’ai écouté le CD entier!!
A chaud comme ça je n’ai qu’un mot à dire « superbe!! ». J’ai vraiment été
impressionné ... bon je ne l’ai écouté qu’une fois et j’ai repéré pas mal de
trucs à commenter (de la critique constructive) mais dans l’ensemble (et sur
trois morceaux en particulier: 1 Voyage, Migration et le dernier) j’ai été
impressionné par la qualité instrumentale et musicale. Je reviendrai
sûrement plus en détail sur ton travail qui m’a fait penser un peu à ce que
peut faire Gianni Gebbia (un compatriote à toi) et dans une moindre mesure
Ned Rothenberg... mais eux sont plus dans un registre d’impro mais avec un
travail sur le son que je trouve un peu similaire...

Heddy Boubaker – saxophoniste- Créateur de la liste Saxo-France

 

Nicola,
J’aime comme tu es, comme tu joues et comme tu composes.
Ta pièce Virtual sax m’a donné des idées.
Amitiés

Eduardo Kohan – saxophoniste


J’ai écouté plusieurs fois tes pièces, il était assez facile de se
laisser emporter dans certains développements, certaines
constructions que tu as choisis. Une chose est sûre, c’est de l’Orioli
authentique.
Pour te parler du son, je me suis rendu compte que la qualité
d’enregistrement ne mettait que très peu en avant les réelles
possibilités sonores de ton travail d’écriture, je m’en rendais
compte en déchiffrant chaque mouvement, (contre une paroi dans une
salle qui résonnait assez), et j’étais emporté par les sons qui
tournent, qui se doublent, triplent, etc. (je me souviens aussi
t’avoir écouté jouer les premiers mouvements au début de cette
histoire et effectivement, ces recherches sonores étaient plus
évidentes à la sortie directe du pavillon.... )
Je n’arrivais plus à m’arrêter de travailler, d’autant plus que ces
pièces étaient comme un peu imprimées à l’intérieur du fait de mes
écoutes.
Bref, j’ai eu beaucoup de plaisir à jouer chaque mouvement.
L’énergie générale m’inspire, fait évoluer mes petites idées de son
et de construction, c’est exactement les sensations auxquelles j’aime
être confronté quand j’écoute quelque chose.
Sinon...la mise en page est magnifique, mais c’est quand même écrit
PETIT! les premières lectures font les yeux rouges… mais bon, c’est une musique à
jouer par coeur.
surtout, continue d’écrire et de développer ton Oriolisme aigu, je
serais enchanté de travailler d’autres pièces de ta construction...

Guillaume Perret - saxophoniste

 

Nicola,
Merci pour ces photos souvenirs de cette merveilleuse soirée jazz'o'château
passée en ta compagnie. Je me souviens très bien de mon hésitation quand
j'ai reçu ta proposition de concert de Virtual Sax. Tout comme plusieurs
habitués qui me rétorquaient quand je leur parlais de notre prochain concert:
"Un saxophone solo...Mmm... ah, bon....mouais...", je restais dubitative.
Mais, après avoir écouté ton cd, je me suis décidée et tout à coup, me suis
sentie forte de prendre ce risque qui m'apparaissait comme un vrai challenge.
Et tu as gagné ! Tu nous a tous conquis ce soir-là avec ta virtuosité,
ton inventivité, ta recherche servies avec humour et sans aucune lourdeur.
Le public était surpris, enthousiaste et heureux. Et ta participation à notre jam
(un peu particulière) nous a permis de découvrir également ton ouverture d'esprit,
ta générosité et ton écoute.
Alors merci et longue vie à Virtual Sax.

Brigitte Romanens-Deville
organisatrice concert de jazz « o » château - Yverdon les bains -

 

Quel magnifique travail, une exploitation des possibilités du saxophone
mais sans perdre de vue l’expression et la musicalité.
Un voyage introspectif à l’intérieur d’un tube conique.
Ça donnerait presque envie de faire du sax !

Joël Musy - saxophoniste

 

Réellement pour les braves, pour ceux qui ont compris qu’il
y a un sens à tous les sons, que les plus beaux ou les plus idoines de
l’instant sont sans doute encore à découvrir. Virtual Sax, une mine qu’il
faut explorer et qui livre ses trésors d’ouverture et d’imagination tout au
long d’un parcours initiatique et captivant.

Marco Erbetta - saxophoniste


Clacson, soffi, bolle d’acqua, rumori metallici, arpeggi cosmici, ballads malinconiche, slap, tric e trac, ...
Insomma i suoni della vita, del mondo e non solo.
E’ un’opera molto ricca dal punto di vista della ricerca, della forma e del gusto.
All’avanguardia ma allo stesso tempo con un occhio alla tradizione.
Un’altra prospettiva di sentire la musica.

Andrea Esperti - tromboniste

 

Ludique et légère sans être superficielle, la musique de Virtual Sax est
consistante et révèle à mes yeux la belle créativité artistique et
pédagogique de Nicola Orioli.

Carlos Baumann - trompettiste


Hier soir tout le monde a disparu de la maison , quelle quiétude formidable!
et j’ai écouté le Virtual sax. Au début je trouvais ça étrange et j’ai un peu
zappé en avant du cd …..
MAIS j’ai re-écouté avec partition et traduction et j’ai trouvé très bien.
Je te félicite d’innover et de chercher autre chose. J’ai trouvé que
c’était une peinture sonore.
En plus j’adore ton son.

Alice Hnatek -
Vent du Midi


Votre Cd nous plaît beaucoup, c’est une musique originale, surprenante,
pleine de trouvailles riches et contrastées et drôles qui ne manque pas de souffle!!!

Aristide Parisod – élève de saxophone

 

Pour venir à ta composition, ou les compositions peut-être, et surtout l’interprétation car
je ne peux me prononcer que sur ma perception de...musicien amateur, curieux mais amateur,
je dirais volontiers que cette performance m’a ouvert des perspectives musicales inconnues
jusqu’alors, tant sur le plan sonore, mélodique, que sur les aspects techniques de l’instrument.
Je fus assez dérouté, au début, par des possibilités d’expressions à la fois bizarres, immenses
et insoupçonnées du saxo, une exploration aux confins des possibilités du jeu et des ressources
de l’instrument, dont tu tires parti par de multiples astuces personnelles. La difficulté de la partition
met en valeur une maîtrise technique qui m’apparaît sans faille. Cette technique est au service
d’une expressivité, d’une intensité musicale personnelle qui est à la fois extrêmement précise et....ludique.
Il est rare que l’on puissse parler de choses graves avec le sourire, il est tout aussi difficile d’exécuter
des prouesses techniques en gardant la musicalité et le sens du jeu...cette audition m’a permis d’élargir
considérablement mon horizon musical, même si je suis sur la colline en croyant parler des montagnes !!! !

Michel Conti - élève de saxophone

 


J'J’ai écouté « Virtual Sax » et je l’ai vraiment beaucoup aimé. Mes morceaux préférés sont
« Strambo Mambo », « Waves » et « Chorale ». J’adore le rythme et la mélodie du mambo
et les sons si beaux et si « mystiques » des deux autres. Je trouve que cet album fait ressentir
à l’auditeur des émotions diverses. Je trouve, par exemple, que le mambo donne envie de bouger,
là où « Chorale » fait planer une ambiance assez étrange qui peut faire ressentir une tension ou de la peur.
En tout les cas je trouve cet album très réussi et très bien.

Nicolas Carteron – élève de saxophone

 

Vendredi soir, 10h30, Gabriele, Paola et des invités écoutent ton disque. Nous l’avons écouté quatre fois
(le CD du début à la fin), après le repas. Gabriele l’a mis après Pierannunzi.
Purtroppo io non trovo ora il tuo libro, a causa del disordine e quindi non mi ricordo i titoli dei pezzi
e Gabriele, trascrivendo i commenti ha solo messo pezzo 1, 2
Gabriele se met à transcrire les commentaires:
le morceau n° 1
il aurait dû s’installer plus longtemps dans le morceau,
j’aurais voulu que ça dure plus longtemps
très beau
au début je me suis dit...ah bon, mais maintenant je trouve très évocateur
Waves
très beau (ils ont écouté en silence et personne n’avait fumé)
Clacsong
très beau titre ( après avoir écouté)
celui-là je l’adore, il n’est pas du tout grinçant comme les klaxons
très fidèle (j’imagine aux klaxons )
il arrive et puis il disparaît, il aurait pu être la musique pour le spectacle 'La nuit américaine'
morceau n°6
prouesse technique
un autre titre possible: cauchemar
cette musique me fait penser à Hitchcock et au mystère
c’est très beau quand on entend le saxophoniste respirer, c’est comme si la musique devient physique
( on n’a pas fumé, mais, c’est vrai, on a bu)
morceau n°7
la batterie avec le saxophone me fatiguent
oui mais là il fait deux sons en même temps....
en général les morceaux sont courts, j’aurais voulu entendre encore
le moment magique quand le souffle devient son
ils sont tous trop courts
je m’imagine de pouvoir écouter ça longtemps
il joue avec nous...
Bonbon
celui-ci est trop carré

Paola Pagani- comédienne Gabriele Fontana- journaliste


L’écoute, si l’on est sérieux, amène la force. La force, c’est vital! C’est la graine dans le soi,
ce qui voyage vers le point “culminant”, “critique”, “sublime”.
La force du saxophone de Nicola Orioli est dans le son de son alto.
Mêlé à la surprise de mélodies à la fois douces et envoûtantes, le son apparaît comme une peau
et un cœur, et crée ainsi son existence par le souffle projeté au monde. Et dans ce monde aussi
apparaissent les cris, les animaux, les bruits de la ville, les bruits d’ailleurs, les percussions et les jeux
avec l’instrument même, bref une approche joyeuse et légère, celle bien précise de l’enfant Nico, le coquin!
Et puis enfin, ce qui enveloppe la force, c’est l’exécution technique sans écart, sans faute,
à travers un jeu fermement ancré dans une aisance et un naturel profond. C’est que le classique est là,
on l’entend, juste assez, de même que les grands mouvements du Jazz.
Les deux sont là ensemble: lutteurs et compères.
Dans le premier morceau Voyage, la version studio est plus ample car elle nous fait entendre le doigté
sur les touches du saxophone, de même que la présence du souffle, ce qui crée un rythme sec, tenu,
entre la mélodie qui va et vient. Nico signe là une recherche de simplicité qui est pourtant remplie
de trois directions/nourritures essentielles: la rythmique, la mélodie et la dynamique.
Dans le cadre du don de l’enseignement à des élèves, il est évident que ceux et celles qui voudront apprendre
sont testés dans leur sérieux et l’intégrité de leur présence avec ce musicien solide, car en constante création.
Dans Spiritual, notre sensibilité glisse dans le dépouillement du solo, et pas de n’importe quel instrument solo:
celui du saxophone alto. Ici, le Jazz est questionné et embrassé, et Nicola Orioli nous donne ses interférences
à la fois tribales et urbaines - quoi de plus essentiellement jazzy? L’alto a quelque chose d’unique dans son
acoustique qui fait qu’il est une des racines de la tradition du Jazz. Et puis, si on écoute l’instrument en solo,
ou en duo, il y a cet autre effet, du type ”tribal”, dans le sens où nous sommes tous amenés dans l’initiation
universelle de notre unicité; ceci à travers le son et la maîtrise du son.
Avec les compositions de Nicola, si l’on est musicien, on apprend à la fois d’une façon traditionnelle,
mais aussi à travers la différence d’une musique unique et originale. Si l’on est écouteur, alors on entend
la musique dans son mystère et sa caresse, et l’écoute se travaillant, on s’échappe dans un lieu sonore
où les silences chantent entre les notes. C’est d’ailleurs çà qui fait une des forces premières du musicien,
sa capacité à jouer en solo, et pour moi, chez un souffleur, les silences sont des tremplins vers le soi.
N’oublions pas qu’un langage est précédé d’un son, qui lui même est précédé d’un silence adressé à l’autre.
La mélodie, le rythme et la dynamique sont partout: une danse démantibulée dans Strambo Mambo,
une nappe répétitive, un flot mélodieux dans Waves, une course poursuite effrénée, impatiente et joyeuse
dans Claxsong, l’envoûtement du souffle dans Migrations, la curiosité et le pas enfantins dans Bonbons,
et la magnifique brume matinale dans Chorale où le saxophone alto se transforme en flûte rêveuse.
L’univers sonore est aussi un univers visuel. Nicola a la dynamique et le rythme nécessaires à son entreprise
du solo, comme d’ailleurs quand il joue dans un groupe. L’utilisation percussive et les recherches
non-conventionnelles du saxophone alto sont ici variées et originales. Quoique peut-être du fait que les
morceaux sont courts, il peut y avoir une frustration, c’est-à-dire une envie de se faire plaisir, et d’avoir
des morceaux plus longs et explorés jusqu’au bout. Mais là aussi et c’est bien sûr la force du musicien Nicola,
il développe juste ce qu’il faut pour créer l’expérience qui continue une fois que le morceau s’arrête...toujours
trop tôt, et puis en même temps, c’est comme si la musique prenait alors naissance chez l’auditeur.
De la même façon qu’une peinture ne fait son effet qu’avec la porte qu’elle ouvre dans celui qui la regarde.
L’enregistrement est étroitement lié à la composition écrite. Il y a donc cette volonté de partage à tous les niveaux.
C’est le tour de force et le poème Orioli, une recherche contemporaine originale qui se doit d’accompagner
les écouteurs sur leur chemin. Nicola, je le sais, est inlassable dans son obsession musicale, vitale. Mais ce détail
que je cherche à écrire ici est de l’ordre de la gaieté. Et il ne s’agit pas de n’importe quelle gaieté.
Comme il devrait en être de l’éthique de chaque artiste -dans toutes les “disciplines”-, il s’agit d’inventer
un langage nouveau, et donc une musique nouvelle. Car ce qui nous place tous sous le même ciel, dans la même vie,
c’est le souffle! Et entre nos souffles se placent le repos, la lutte, et la lumière.
Conclusion:
De la critique, on ne peut écarter le subjectif. De l’art non plus, celui dont on fait l’expérience première en le créant.
Et pourtant, de la création de l’art se fonde l’objectif à la base de notre subjectif. C’est-à-dire que l’on ne devient
sujet -individu- qu’en partant de l’objet, qui lui est nul, surtout dans l’art. Enfin, c’est une réflexion car quoi de plus
“objet” que la conception de l’art de nos jours. Ou de nos nuits. Il y a même “les métiers de l’art”.
Nicola est musicien, et donc outre jouer - mot un peu myope dans le français alors que l’italien dit suonare (sonner)
- donc jouer mène à la création matérielle d’une composition enregistrée, écrite, bref nous, les initiables,
devons pour voir, faire l’expérience de la musique. Et faire l’expérience de la musique veut dire s’abandonner.


Olivier Sidore – comedien et magnifique jouer de didjeridoo

 

Ciao Nicola,
sento il bisogno di scriverti principalmente per due motivi.
Primo, perché oggi è stata una giornata di merda, piena di imprevisti e
contrattempi e che mi ha rubato tutto il (poco) tempo libero che pensavo di
riservare per me (e questo non dovrebbe stupirmi, dal momento che ormai
succede sempre più spesso, ma ciò non toglie che mi renda di umore nero). E
quindi ritornare ai bei momenti passati assieme sabato e domenica mi tira
sicuramente su.
Secondo, perché (unica nota positiva nella giornata) mi sono letto e
riletto l’ introduzione a Virtual Sax, bevendomi letteralmente le tue
parole (non sono in grado di andare oltre nella lettura e nei misteriosi
segni della tua arte e non conosco Daniel Kientzy né un lakey n.7, ma non
sai quanto vorrei saperlo fare, ora più che mai).
Non sei solo bravo con le note, ma anche con le parole.
In poche frasi hai saputo sintetizzare la tua poetica: esce più di te da
quelle due pagine che da una biografia intera.
Le sensazioni che evochi scrivendo e inventando gli azzeccatissimi titoli
dei brani non sono da meno di quelle che emana il tuo sax: spero solo che
nella versione in francese non si perda nulla della espressione nella
lingua madre. Sarebbe veramente un peccato.
Notando la data del 24 dicembre 2003, debbo dire che non potevi farti
regalo migliore per Natale: ma il regalo vero lo hai fatto a tutti noi,
pubblico di ovunque, che riceviamo in dono nuova musica per impreziosire la
nostra vita e tirare su le nostre teste di umanità dispersa e con sempre
meno punti di riferimento.
Lunga vita ai musicisti, lunga vita alla musica.

Giuseppe Orioli - broker

 

"fa fare al sax quello che vuole" è questo che ieri sera ho commentato
all'uscita dal concerto di Virtual sax di Nicola.
è appannaggio di pochi quello di esibirsi con virtuosismi sperimentali,
trascinando il pubblico in una dimensione diversa, più alta, meno popolare
e senz'altro più difficile di quella con cui si è soliti confrontarsi
quando si va ad ascoltare un bravo musicista.

Sinceramente, ho provato emozioni contrastanti che mi hanno portato da un
grande disagio iniziale (simile a quello che si prova quando ci si trova di
fronte ad una persona che parla una lingua che non conosci) a momenti di
maggiore distensione, quando ho cercato di liberare la mia mente da schemi
a me più familiari.

'Waves' è bellissimo.
ciao
Luigi Biasco

 

Caro Nicola,
volevo ringraziarti per la possibilità che mi hai dato di accedere al tuo
particolare e straordinario mondo musicale.
Incontrare la tua musica, la tua abilità esecutiva e la tua sensibilità
personale (scegliere di scrivere un brano che ricorda le migrazioni degli
uccellli sul Rodano ne è la prova) mi ha un po' cambiato la vita.
L'altra sera, dopo il tuo concerto, sono tornata a casa portando con me la
conferma che è necessario nutrirsi il più possibile dell'eccellenza per
migliorare se stessi.
Tu hai il talento, sostenuto evidentemente dalla tua personalità fuori
dall'ordinario, ed io ho avuto la fortuna di poterne beneficiare.
Non puoi immaginare in che misura hai contribuito ad aprire ancora di più
la mia mente e quella dei miei amici.
Ho passato una serata bellissima e pur non avendo una specifica educazione
musicale, ma solo tanta passione per la musica in generale, ho compreso
perfettamente di aver assistito ad un evento speciale.
A quando il prossimo concerto? Hai altre idee di interattività con il
pubblico?
Ciao,
Dora Colaluce
(Aon S.p.A.)

 


---------------------
Continuez à nous envoyer vos commentaires à l'adresse suivante : nicorioli@hotmail.com
Merci.

 

VIRTUAL SAX est à votre disposition. Partition + disc. en vente
au
"Vent du Midi" et "Plain Chant" à Genève
et/ou à travers lui par email :
nicorioli@hotmail.com

 

HOME